Cela fait deux ans que la voix de l’art urbain raconte ses histoires de street art et j’espère bien que ça ne fait que commencer ! Revenons sur les temps marquants de l’année écoulée avec quelques liens. C’est l’occasion également d’évoquer ce qui arrive en 2019, avec surprise et projets futurs !
Les rencontres de la voix de l’art urbain en 2018
Ardif au Cabinet d’Amateur pour « MechaNemo »
Le premier coup de cœur de l’année 2018 prend la forme d’une collaboration avec l’artiste Ardif, pour son tout premier solo show « MechaNemo », qui se tenait en avril au Cabinet d’Amateur. Sur la base de la série consacrée à ses œuvres – l’ère mécanico-vectorielle (7 épisodes pour le moment) -, j’ai écrit pour l’artiste un épisode introductif à cet univers. La scène se déroule sous les mers et s’écoute avec la Symphonie du Nouveau de Dvoràk, meilleure façon de goûter cette étrange rencontre avec une faune d’un genre nouveau.
Le Louvre aime les street artistes
En 2018, j’ai également eu la chance de voir de près les initiatives du Musée du Louvre en matière de street art. Tout avait débuté à la fin de l’année 2017, lors d’une visite du musée guidée par c215. C’est en janvier, à l’occasion de la Nuit des Idées 2018, que je retrouvais le Louvre sur le campus de l’Université de Nanterre avec son projet original « Sous les pavés, le Louvre ». Le musée invitait des artistes à s’approprier des œuvres de ses collections pour illustrer les cinquante ans de la révolte de mai 1968.
Puis en juin, le Louvre s’exposait cette fois au jardin des Tuileries pour un projet intitulé « De la rue au Louvre ». C’est tout le travail d’une année scolaire qui se trouvait exposé dans les allées du jardin qui conduit au Louvre. Plusieurs artistes se sont mobilisés à cette occasion, pour encadrer ces travaux, parmi lesquels on retrouve 13 Bis, Madame, Nadège Dauvergne, Ninin ou encore Michaël Beerens.
Tous mes remerciements à M. Cyrile Gouyette qui organise ces événements où se rencontrent Louvre et street art.
Invader célébré par 200 flasheurs de mosaïques
C’est à la veille de l’été que les joueurs de l’application mobile Flash Invader se sont donnés rendez-vous pour célébrer le maître des mosaïques ! Ainsi eu lieu le premier symposium des joueurs de Flash Invader. Le temps d’une après-midi, nous nous sommes retrouvés, tout heureux d’échanger les adresses, comparer nos expériences de chasse et rencontrer tous ces gens dont on connait le pseudo. Aux organisateurs : bravo pour cette première édition et vivement une deuxième !
Visite d’ateliers d’artistes
Cette année fut aussi celle de la rencontre des artistes dans leur lieu de création. Je tiens ici à en mentionner deux en particulier. Honneur aux dames, j’ai rencontré dans son atelier l’artiste israélienne la plus parigote que je connaisse : Shiry Avny. J’aurai l’occasion de bientôt vous reparler de cette rencontre qui m’a particulièrement touché. Autre rencontre, autre région du monde, cette fois-ci chez l’artiste Niyaz Nadjafov. Nous vous préparons d’ailleurs un super entretien avec l’ami Quentin de QG des Artistes, retraçant le parcours de cet artiste hors norme.
Dans la rue, le street art à Paris fut en fête
Banksy offre une dizaine d’œuvres à Paris
C’était en juin et j’ai fait partie de ceux qui ont adoré cette visite parisienne du street artiste le plus connu de la planète ! De la Porte de la Chapelle, à l’avenue de Flandre, de la Sorbone au Bataclan, la Maison de la Radio ou le Centre Pompidou : la chasse aux pièces de Banksy, disséminées dans la Capitale, fut un grand moment de cette année 2018… moment qui devrait, je l’espère dans les plus brefs délais, faire reparler de lui sur la voix de l’art urbain.
Série la plus originale de l’année : les expressions idiomatiques de Jaeraymie !
J’ai choisi de lui offrir la couverture de cet article bilan de l’année 2018 : Jaeraymie mérite amplement que l’on s’intéresse à sa série d’œuvres consacrées aux expressions idiomatiques. Ce sont 30 expressions que l’artiste a mis en scène et dans chacune, on sent un travail fouillé ! J’ai eu l’immense chance d’accompagner à deux reprises l’artiste dans la rue et partagerai prochainement sur ce blog un article consacré à ces virées nocturnes.
L’expo street artistique authentique de Loiseaucraie
Il faut que je commence ici par vous parler de l’essai de Codex Urbanus : « Pourquoi l’art est dans la rue ? » En ce qui me concerne, il y aura un avant et un après cette lecture dans ma compréhension du street art. Ce court essai synthétique semble également avoir inspiré l’initiative de Loiseaucraie. Ce dernier a proposé, dans un passage à Paris, une expo vandale sur le thème de l’oiseau. L’événement a réuni une trentaine d’artistes et constitue l’un des plus grands moments street art que j’ai pu voir en 2018.
Côté street art et écriture
Cette année, j’ai continué de publier des histoires, le plus régulièrement que je le pouvais sur la voix de l’art urbain. Après un début d’année un peu compliqué du côté de l’inspiration, le rythme de publication s’est finalement stabilisé à une histoire par semaine. Voici le top trois des histoires les plus lues sur le site en 2018 :
#1 « à l’année prochaine » sur un pochoir de Jef Aérosol à la Butte aux Cailles. Je travaille d’ailleurs toujours à l’article consacré à la visite du Louvre par l’artiste à laquelle j’ai pu participer.
#2 « l’exhibitionniste » sur un collage de Clet Abraham. J’en profite pour saluer l’artiste qui a autorisé l’utilisation d’une de ses œuvres pour illustrer un article consacré à Prader Willi pour le Téléthon, maladie dont ma sœur est atteinte. Merci également chaleureusement à Marie pour avoir rendu possible la publication de cet article dans le journal L’Itinérant.
#3 « le métronome humain » sur un collage de Levalet, parmi les plus délirants de ceux que j’ai vus de l’artiste cette année !
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Je rajouterai simplement trois autres histoires qui me tiennent particulièrement à cœur. La première est un ensemble poétique en trois actes intitulé « Eux qui fendent l’Histoire« , inspiré par des dessins de Groove. Il s’agit d’une méditation sur la création du Temps et la condition humaine, dont le troisième acte final a été publié en 2018.
La deuxième est un hommage à ma chère professeur de russe, Nina Pavlovna – mémoire éternelle -, qui s’est éteinte en cette année 2018. Le texte a été inspiré par un portrait dessiné par c215 sur une caravane, que j’ai croisée par hasard un soir, à proximité du Cabaret Sauvage.
La troisième – pour finir sur une note plus légère – est un échange épistolaire entre mosaïques de l’incontournable Invader : la lettre à Pixélise. Cette correspondance en deux lettres faite de clins d’yeux geekesques est probablement l’ensemble dont l’écriture m’a le plus amusé ! Lettre 1: l’amoureux, lettre 2: l’amoureuse.
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Meilleurs vœux pour 2019 !
Cette année fut donc riche en rencontres et en street art étonnant, inspirant. En 2019, la voix de l’art urbain continue à vous raconter ses histoires, mais attend également les vôtres ! J’ai eu l’immense honneur d’accueillir en 2018 ma première contribution extérieure, rédigée par une amie, Emilie. Elle racontait la murale de Montréal, hommage à Leonard Cohen. Faites-moi signe si vous souhaitez traiter d’un sujet street art sur ce blog !
Et vive 2019 !
Bravo pour votre travail et d’encourager les artistes de rue!!!
Merci énormément pour vos mots ! Je vous souhaite une excellente année ! Sympa ce site plein de couleurs 🙂