Réponse de Pixélise – Street art par Invader, Paris

Mon tendre Amoureux Transistor,

Ta lettre m’emplit de joie. J’en ai les pixels qui frémissent, le carrelage qui reluit et la colle réchauffée !

Hélas, Hélas ! Moi aussi je me langeek de toi. Je me demande si cette invasion est bien notre guerre. N’aurions-nous pas mieux fait de rester auprès du créateur ? Certes dans son atelier, l’exposition eut été plus modeste mais peut-être cela nous aurait au moins garanti une plus grande proxymité.

Là, seule dans la rue, toujours en poste, à attendre les flashs, je désespère parfois. Je défragmente et deviens loque: tes carreaux me manquent. Dans ces moments-là, je fouille ma mémoire, où se cachent ces beaux souvenirs à tes côtés, et des heures durant je relis les mots doux que tu adressais au port de ma RAM, dont je pilotais alors le programme anti-pirate.

Je refuse de CD-ROM mail du pays, comme on dit avec l’accent de chez nous ! Comme toi, je crois disque dur comme fer que l’invasion est une fantastique, opportune IP. Enfin j’entrevois la possibilité de traiter textuellement avec toi de visu et cette simple pensée crypte mon entendement !

Je te pop-up amoureusement,

Ta Pixélise

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