Cette nuit, j’ai rêvé d’Einstein se demandant si un homme en chute libre sentait le poids de son propre corps.
Assis à ses côtés dans son bureau de l’Office des Brevets de Berne, je le regardais regarder en pensées le pauvre homme tomber. Albert restait des heures entières ainsi, à contempler, à méditer. Et tout ce temps, le cobaye humain poursuivait sa course dans le vide.
Le rêve d’Einstein – Street art de c215, Vitry-sur-Seine
Le plaisir – Street art par Manyoly, Paris
Prise du tourbillon
Ivre des émotions,
Ses mouvements sur elle
Incendient tout son corps.
Paris la nuit avec Lego to the Party, Ami Imaginaire, Polar Bear, Mara, Les Châmes, Fabrice Minel & Heartcraft
Folle soirée à l’invitation de Lego to the party (merci à nouveau!), entouré de colleurs en tout genre.
Parfois, ça arrive qu’en marchant dans la rue, on voit des phénomènes étranges sur nos murs : un chat volant côtoie une pieuvre à tête de Joconde, à côté d’une mosaïque de jeu vintage, le tour auréolé de mille stickers et signatures à la bombe.
Paris la nuit avec Lego to the party, Ami imaginaire, Polar Bear, Mara, Les Châmes, Fabrice Minel, Heartcraft
Folle soirée à l’invitation de Lego to the party (merci à nouveau!), entouré de colleurs en tout genre.
Sagesse des anciens – Street art par Kam & Laurène, Paris
🎶
Nos aïeux, nos aïeux
Erigèrent pour eux (rien qu’pour eux)
De hauts murs, de hauts murs
Contr’ les choses peu sûres!
“Pour sûr, pour sûr”, qu’ils dirent,
“Faut pas s’offrir au pire! (pas au pire)
Crévindiou, crévindiou
Ni aux fous, ni aux loups!”
Dormir à la belle étoile – Street art par Kam & Laurène, Paris
J’adore dormir à la belle étoile.
C’qui y’a d’bien avec le fait de dormir à la belle étoile, c’est de sortir son sac de couchage.
Moi,
J’adore mon sac de couchage.
Quand j’suis dans mon sac de couchage en train de dormir à la belle étoile, j’aime bien imiter un sushi au saumon. Oui, c’est parce qu’il est orange dessus mon sac de couchage.
Quand Ronsard pécho Mignonne – Street art par Fetavie et Mr Renard, Paris
Voilà que la rose sa robe avait déclose,
Dévoilait le lieu des voluptés dans sa pose,
A peine masqué de fin tissu jaune abeille,
Où piquent vers son coeur nos désirs réveillés
Par le vacarme du feu de votre foyer.
Mignonne, n’attendons plus, nos teints sont vermeil!
Sa Majesté des autruches – Street art par Invader & Matthieu, Paris
Jamais poisson n’avait affiché une telle grâce. Écailles d’or, lèvres pulpeuses, yeux au globe parfait: tout y était.
Le lanceur de fleurs – Street art de Banksy, Paris
Le livreur de fleurs de Banksy enfin expliqué : la sonnette ne marchait pas.
Le bougon – Street art de Borondo, Rome
Tout le quartier l’appelait le Bougon. Le Bougon, il connaissait tout le monde et il parlait à personne. Les mômes s’écartaient quand ils le croisaient dans la rue. Toutes les folies et toutes les perversions, il les avait, c’est sûr… aussi sûr que la rumeur.