4 œuvres de street art qui permettent de parler de science

Le projet « la voix de l’art urbain » consiste à faire parler l’art urbain. Jusque là tout va bien.

Faire parler pour dire quoi?

Depuis le début de cette aventure street artistique, j’ai voulu répondre de deux manières à cette question : d’une part raconter, imaginer, inventer des histoires, et d’autre part, se servir de certaines œuvres pour parler Culture, au sens large c’est-à-dire de Science, d’Histoire, de Littérature et tout autre sujet de curiosité.

Comme je le mentionnais pour le billet des un ans de ce blog, je pense que le street art est une forme d’expression libre, qui constitue un support démocratique car facilement accessible. Ce support est en soit une invitation à voir dans nos rues autre chose que la routine de notre quotidien. Il peut en plus de cela servir à dire, transmettre quelque chose du point de vue culturel.

Aussi, je vous propose de faire de temps à autres une sélection des histoires publiées sur le site « la voix de l’art urbain » par thématique. Aujourd’hui, il sera question de science.

La science comme une épopée : c215 au Musée Curie

Je vous encourage très fortement à vous rendre au Musée Curie à Paris. A l’occasion de la Fête de la Science d’octobre 2016, Christian Guémy, alias c215, y a réalisé une série de pochoirs. L’artiste propose une galerie de portraits des chercheurs qui ont contribué à la découverte et au développement des connaissances sur le radium comme moyen de lutte contre le cancer.

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Portrait de Marie Curie par c215, Musée Curie à Paris – crédit photo: Yohanan Winogradsky

Cette galerie de personnages accompagne parfaitement le contenu du musée. Elle retrace l’histoire de Pierre et Marie Curie, et de leur découverte de ce nouvel élément, le Radium en 1898. Mais l’artiste nous propose également d’explorer les figures scientifiques qui ont précédé le couple Curie, tel qu’Henri Becquerel, ainsi que ceux qui poursuivront leurs travaux, tel que le couple Joliot-Curie.

Cette histoire est toujours en cours de production sur la voix de l’art urbain. Vous pouvez d’ores et déjà retrouver six des portraits sur cette page dédiée aux aventuriers de la recherche sur le radium. Astuce: si vous vous rendez au Musée, demandez à l’accueil que l’on vous montre les portraits cachés qu’a faits c215.

La science est une affaire citoyenne : l’erreur 404 d’Invader

Qui sont les chercheurs? A quoi servent-ils? Comment la science est-elle produite? C’est à l’occasion d’une expérience professionnelle à l’INRA que j’ai pour la première fois eu la chance de côtoyer des chercheurs. C’est marrant comme population les chercheurs. Essentiellement, ça se pose des questions sur le fonctionnement ou la raison d’être des choses, du vivant, des microbes, de l’espace… Bref, tout ce qui est intellectuellement envisageable et compris entre l’infiniment grand et l’infiniment petit.

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Mosaïque d’Invader PA-404, comme l’erreur informatique – crédit photo: Yohanan Winogradsky

Mais la science, ce sont aussi des enjeux de société. Il suffit de voir les difficultés que soulève l’actuel Président Américain sur une thématique comme le réchauffement climatique, pour s’en convaincre. Il est donc important de savoir quelle est la place de la science, de la recherche et des connaissances dans nos sociétés. Ce sont des questions qui sont sans cesse débattues et qui nécessitent une invitation à la culture scientifique des citoyens.

C’est ce que propose cette citation qui accompagne une des mosaïques de l’artiste Invader, mise en garde d’un possible détournement de la science à des fins idéologiques.

La physique, entre rêve et prédiction

Si chaque domaine a ses héros, Albert Einstein incarne sans doute à lui tout seul la figure iconique du scientifique génial, voire même du scientifique fou quand il tire la langue! Mais sait-on ce qu’il a fait? Quelles sont ses contributions à nos connaissances?

Je vous propose de revenir sur deux idées qu’il a avancées. La première est issue d’une expérience de pensée, une simulation mentale. Il s’est demandé si un homme chutant dans le vide sentait son propre poids. Cette réflexion, simple en apparence, l’a conduit à remettre en cause la gravitation telle que l’avait décrite Newton plus de deux cents ans auparavant et a énoncé la théorie de la Relativité Générale en 1915. C’est, selon Einstein, l’idée la plus heureuse de sa vie.

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Ondes sur compteur électrique, rue Pelleport à Paris – crédit photo: Yohanan Winogradsky

La deuxième idée du physicien découle directement de la précédente, la Relativité Générale. Si vous avez suivi l’actualité des Prix Nobel en 2017, vous avez pu entendre que le Nobel de Physique récompensait le 3 octobre dernier, Raider Weiss, Barry Barish et Kip Thorne pour la 1ère observation expérimentale directe des ondes gravitationnelles. Ces ondes gravitationnelles sont une conséquence de la gravitation telle que l’envisage Einstein dans sa théorie de la Relativité Générale. Le truc fort, c’est que cette prédiction de la Relativité Générale a été observée expérimentalement 100 ans après son énoncé!


J’espère que cet article vous aura donné envie de relire ces posts et de creuser ces idées. C’est ici également l’occasion de vous inviter à vous abonner à deux chaînes Youtube de vulgarisation scientifique, dont le visionnage a remplacé mon temps de télévision traditionnelle! Il s’agit d’une part de la chaîne e-penser et d’autre part, de la chaîne Science Etonnante.

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