« Depuis que je me trouve à Tilos, je l’appelle le pays des rêves ou ‘Dreamland’ », dit Kusai Al-Damad, qui a fui la Syrie et travaille maintenant dans une boulangerie sur cette île pittoresque. « C’est une société où nous vivons tous ensemble pacifiquement. » – Île de Tilos, Grèce
« Je pense que nombre des personnes qui partent ont l’espoir de rentrer chez eux un jour, » dit Cecilia. « Mais je n’ai vu jusqu’ici personne qui ait pu revenir et réclamer ses terres. » – Honduras
« C’était plus simple de s’opposer aux réfugiés et de les craindre que d’essayer de savoir qui ils étaient »
explique Cobi en se souvenant de ses propres idées, il y a quelques années à peine. Il y a cinq ans, Cobi est venu s’installer à Fayetteville avec son épouse Leanda et il a commencé à voir les choses autrement. Le couple a aidé à l’intégration de Majidi et sa famille qui venaient de Namibie.
« Nous sommes amis et nos familles sont très proches. C’est quelque chose de tout à fait spécial et ça compte beaucoup pour nous. » – Fayetteville, Arkansas, USA
S’adapter à la culture française a été un défi pour Abou arrivé de Russie. « C’est difficile de se réadapter mais je comprends que l’on doit changer. A partir du moment où je suis entouré d’un monde nouveau, il faut que je change aussi, » dit-il. – Malakoff, France
Albert Einstein et sa femme ont œuvré sans répit pour les réfugiés juifs allemands et se sont impliqués personnellement pour plusieurs d’entre eux. A cette époque, Einstein écrit « je me sens privilégié de vivre à Princeton, mais dans cette cité universitaire, nous n’entendons pas les voix chaotiques du peuple en lutte. J’ai honte de vivre dans ce luxe alors que les autres souffrent et luttent pour leur survie. » – USA
Les quatre premières citations proviennent du site du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés: paroles de réfugiés.