Chaque jour, chaque jour,
Sur sa table de pierre,
Sans un mot, sans prière,
Les fleurs venaient toujours.
Qui mit donc, qui mit donc
Ces fleurs, tiges, pétales
Comme sur une étale,
En vase comme en conque ?
L’amoureux silencieux
L’appelait de ses vœux
En n’osant se trahir.
À aimer en taiseux,
À désirer sans feu,
Il bout de ne pas jouir.
Vous croiserez ces fleurs un peu partout dans la Capitale, leur auteur cependant reste mystérieux, tout comme l’amoureux du poème !
[edit] l’auteur de ces fleurs peintes est Niyaz Nadjafov