Prunelles, qui jamais ne voyez au dehors
Ni Beauté éclater, ni Espoir rendre fort,
Tandis que frappent sur vos disques, à la fois
Tous ceux qui habitent le champ de votre vue,
A perte de Ville; là, riches et dévêtus,
Vont, errent, parmi les immondices sans loi,
Ramenez vos ailes et leur vol de cette absence,
Quand par vous surgit dans l’entendement des sens
Le battement en fuite d’un coeur éternel
Que l’Innocent à mille milles reconnait
Comme invité imprévu, ami sans secret,
Liaison impalpable d’où jaillit l’essentiel.
Paré ainsi d’un manteau richement brodé,
Que d’yeux éveillés ont patiemment révélé !
Les générosités éthérées se font chair,
Faveurs étincelantes aux coeurs purs offertes,
Abreuvent de dons les rives autrefois désertes
Du fleuve de votre contemplation sur Terre.
Street art par Marie Aschehoug-Clauteaux // Souvenir d’une belle soirée d’été en très bonne compagnie. J’ai eu le privilège d’être aux premières loges de l’arrivée d’un des anges de Marie à Paris, vers Alésia. Voici, en timelapse, une introduction au maniement des couleurs de nuit. Un live complet de la réalisation de l’oeuvre commentée avec Marie se trouve dans la section virée street art.
Merci infiniment pour cet article! Je n’avais pas vu la carte! C’est superbe!
Heureux que ça te plaise! J’ai également mis à jour le lien pour qu’il pointe à présent vers ton blog 🙂