Geneviève de Gaulle Anthonioz – Street art par Ernesto Novo, Paris

« Cherchez au fond de vous-mêmes ce que vous croyez être le meilleur, et trouvez une raison pour que votre vie soit digne d’être vécue. Si vous le faites, votre vie aura un sens. Sinon, vous vous amuserez, vous aurez des distractions, comme dit Pascal, mais vous n’aurez pas l’honneur de vivre. »

A la veille des festivités des 60 ans de l’action d’ATD Quart Monde – qui vous donne rdv les 14-15 octobre place de la République) -, il est intéressant de revenir sur une des figures emblématiques de l’association: Geneviève de Gaulle Anthonioz.

Nièce de Charles de Gaulle, elle partage avec son oncle le sens de l’honneur du pays et s’engage dès 1940 dans la Résistance, alors qu’elle est étudiante. Arrêtée suite à une trahison en 1943, elle est déportée à Ravensbrück en 1944 où elle se lie d’amitié avec les résistantes Jacqueline Péry d’Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillion. Elle sortira du camp en avril 1945, au moment de sa libération par l’Armée Rouge.

C’est en 1958 que Geneviève de Gaulle Anthonioz rencontre le fondateur d’ATD, le père Joseph Wresinski et commence sa lutte contre la misère à Noisy-le-Grand. Elle assurera la présidence de la branche française de l’association de 1964 à 1998. L’expérience de la déportation trouve un écho particulier dans son engagement auprès des pauvres. Dans des situations de grande misère et de détresse, Geneviève retrouve le sens de la solidarité et de l’entraide qu’elle a connue comme détenue, témoignage qu’elle publiera dans « La traversée de la nuit » en 1998.

Elle s’éteint en 2002. En 2015, Geneviève est admise au Panthéon aux côtés de Germaine Tillon. Ses cendres restent cependant au village de Bossey en Haute Savoie où elle repose avec son mari.


Ci-dessous, deux archives de Geneviève de Gaulle Anthonioz. La première est un témoignage sur l’expérience de la Résistance (source INA):

La deuxième archive est un entretien avec Karl Zéro et qui fait le lien entre l’expérience de la Résistance et de la déportation, avec son indignation vis à vis de la misère et l’engagement auprès d’ATD:


Street art par Ernesto Novo

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